La pollution de l’air extérieur par les particules fines provient du trafic routier, de l’industrie et des citoyens. Cette pollution est dangereuse pour la santé et provoque des allergies, des bronchites et de l’asthme. Ainsi, elle réduit l’espérance de vie de quelques mois selon les villes où nous résidons : 12 pays européens sont concernés dont 9 grandes villes françaises.
Des mesures sont effectives en France comme la circulation alternée, la gratuité des transports en commun pour inciter les personnes à les utiliser, l’interdiction de l’épandage des fertilisants, limitation de vitesse sur les grands axes routiers etc.
Ces solutions sont très efficaces mais ne permettent pas de résoudre le problème à long terme. Seulement de diminuer la pollution de l’air de manière efficace sur du court terme.

Que font les autres villes, les autres pays pour réduire la pollution de l’air extérieur ?

10030-m250-lez-zone-faible-emission> La circulation alternée

A Rome, Naples ou Milan, cette procédure est régulièrement utilisée. La circulation alternée est aussi largement appliquée à Mexico ou encore à Pékin.

> Les zones à faible émission

L’apparition de des zones à faible émission (LEZ) date de 1997. A l’intérieur de ces zones sont interdits les véhicules les plus polluants.
Deux cents villes européennes ont mises en place ces zones, en Allemagne, Grande Bretagne, Italie et l’ensemble des pays Scandinaves.
Dans ces zones, des dispositifs sont mis en place afin d’identifier les véhicules selon leurs émissions. Ce sont donc les poids lourds, les bus ainsi que les véhicules encombrants qui sont particulièrement visés. Les voitures des particuliers sont en général épargnées.
Chaque pays élabore des règles qui sont ensuite adaptées à chaque ville, des dérogations peuvent donc être appliquées pour atténuer les conséquences économiques et sociales des zones à faible émission.
Bien sur, ces restrictions doivent être faites sur le long terme pour avoir un effet notable. Par exemple, Stockholm a réduit ses émissions de dioxyde d’azote de 4%, d’hydrocarbures de 21% et de particules fines de 19% en dix ans.

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