La France se classe donc derrière la Finlande (1ère place) mais aussi le Canada (11ème) ou encore l’Italie (14ème).

A titre de comparaison, l’Allemagne est 21ème et les Etats-Unis se retrouvent à la 23ème position…

 

Réalisée en 2007 par le magazine américain « Reader »s Digest », cette enquête internationale se base sur 2 critères fondamentaux :

L’IDH (Indice 2006 de Développement Humain)

L’IDD (Indice 2005 de Développement Durable)

que les enqêteurs ont assemblés pour montrer les pays où il fait « bon vivre », d’un point de vue humain mais aussi environnemental.3002-classement

13 critères ont été retenus par le journal : risque de pollution de l’eau, risque pour l’écosystème,
croissance de la population, empreinte écologique, qualité de l’air, qualité de l’eau, biodiversité, gaz à effet de serre, pollution à l’étranger, efficacité energétique, impact de l’environnement sur la santé, accès à l’alimentation et à l’eau potable et vulnérabilité aux catastrophes naturelles.

L’empreinte écologique, élément prépondérant dans la détermination du rang d’un pays, est ce qui fait considérablement baisser celui de la France. Elle se place en effet 133ème / 141 pays… en cause ? il semblerait que ce soit notre mauvaise gestion des déchets et leur quantité toujours grandissante…

 

 

 

 

3004-article-image-3Mais ce qui ressort principalement de cette étude, ce sont la place des pays pauvres dans ce classement (derniers, ce seraient donc les pays les moins écologiques au monde) et tout ce que le rang d’un pays ne montre pas.

En ce qui concerne les pays « pauvres » tout d’abord, bien que leurs IDH faibles pèsent dans leurs résultats, ils sont, concrètement, de bien moins gros pollueurs que les pays riches. Les empreintes écologiques nationales sont, en effet, faibles (par exemple, le Burundi possède une empreinte écologique de 0,8hag (si tous les habitants de la planète consommaient comme un Burundais, 0,4 planète suffirait à nous nourrir tous !) contrairement à l’empreinte écologique française de 4,6hag (3 planètes !!!)

Mais ce qui perdre de nombreux points aux pays pauvres, ce sont principalement les pays riches eux mêmes.

En effet, en utilisant d’importantes surfaces de ressources naturelles, forêts et terres cultivables aux pays pauvres pour s’en importer les produits, les pays riches font fatalement baisser le rang de ces pays dits « pauvres » à leur propre profit. Sans compter qu’ils leur exportent aussi une grande partie de leur pollution (gaz à effet de serre, déchets radioactifs, etc.)

Beaucoup de ces pays pauvres classés comme les moins écologiques sont aussi pour beaucoup de gros producteurs de pétrole, ce qui explique encore leurs résultats… C’est le cas de l’Angola : 2ème producteur de pétrole de l’Afrique Subsaharienne et 129ème / 141 au classement…

Enfin, il faut aussi essayer de regarder plus loin que ces rangs. Il ne faut en effet pas imaginer que les pays classés comme les plus écologiques sont forcément parfaits d’un point de vue écologique.

Si on prend l’exemple de la Finlande justement, pourtant 1ère du classement, on s’aperçoit que (comme la majorité des pays nordiques) bien que particulièrement bien notée pour ses qualités d’air et d’eau, son faible taux de maladies infantiles et la qualité de ses mesures de protection contre la pollution et les catastrophes naturelles, elle émet plus de gaz à effet de serre que la moyenne mondiale…

Elle a également une empreinte écologique importante et à tendance (comme beaucoup de pays riches) à exporter ses problèmes environnementaux à l’extérieur de ses frontières…

Un modèle alors la Finlande ? Pas forcément, vous l’aurez bien compris…  car bien plus de facteurs devraient être pris en compte.

Ce classement montre avant tout les pays les plus soucieux de leur bien être national (social et écologique)...

Si vous souhaitez voir la liste complète du classement, la voici sur l’internaute

>>> www.linternaute.com <<<

Un article plus court mais plus récent (2010) met en lumière un autre indice notant les pays selon leurs performances écologiques. Mis en place par l’Université de Yale (Etats Unis), il attribue à chaque pays un coefficient selon 25 indicateurs. Bien plus complet que le classement du Reader’s Digest.

>>> A consulter sur Rue89  <<<

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