L’énergie que nous consommons chaque jour pour éclairer nos maisons, chauffer nos plats ou faire fonctionner nos réfrigérateurs est une des premières sources de pollution de la planète. En effet, 80% de l’énergie produite provient de l’exploitation de ressources fossiles : pétrole, charbon et gaz naturel. Ces ressources sont extrêmement polluantes : à titre d’exemple, 50 000 tonnes d’hydrocarbures sont déversées chaque année dans les océans par des bateaux pétrolifères qui, devant nettoyer leur soute, relâchent du pétrole ou du fioul dans les océans. Cette pollution est responsable de la destruction d’une grande partie de la faune et de la flore marine, notamment des oiseaux marins qui disparaissent par la faute d’exploitants sans scrupules.

 

L’impact de nos gestes quotidiens

Il est de plus en plus urgent de prendre conscience de l’impact de nos gestes quotidiens sur l’avenir commun de notre planète. Si nous consommions individuellement moins d’électricité, prenions des douches moins longues, éteignons les lumières et appliquions véritablement tous les préceptes que l’on nous serine depuis bientôt une trentaine d’année, à long terme l’effet de masse serait déterminant.

Trois grands problèmes concernent les énergies : est-ce qu’elles sont renouvelables, est-ce qu’elles produisent une quantité importante de déchets polluants, est-ce que les infrastructures qu’elles nécessitent rendent leur mise en place intéressante ou non.

Energie solaire

Quand une énergie est-elle renouvelable ?

Une énergie est renouvelable si on peut la produire sans avoir à puiser dans des réserves limitées.  L’énergie solaire, hydraulique, marémotrice, géothermique, celle issue de l’exploitation de la biomasse sont des énergies renouvelables. Elles peuvent être produites sans crainte d’assécher des réserves emmagasinées dans les sols depuis des millions d’années.

Le charbon, le gaz naturel et le pétrole sont comme nous l’avons dit plus haut des énergies fossiles, non renouvelables. On estime à 250 ans l’horizon d’épuisement des ces énergies (50 ans environ pour le pétrole, 200 ans pour le charbon). D’ici là, la population terrestre aura considérablement augmenté, et nos besoins en énergies auront décuplé de par la multiplication des technologies immédiatement nécessaires à l’homme.

 

Les énergies renouvelables semblent être à ce stade la solution la moins compromettante pour l’avenir de notre planète. L’énergie éolienne, hydraulique ou solaire sont  à juste titre promues et encouragées par les organismes engagés dans la protection de l’environnement. Toutefois, quelques limites doivent être posées : tout n’est pas tout vert dans le monde des énergies vertes.

 

Energies renouvelables vs énergies propres

La première limite découle de la distinction qui existe entre les énergies dites “renouvelables” et les énergies “propres”. Une énergie peut être considérée comme propre tout en étant dépendante de réserves de ressources fossiles. L’énergie nucléaire est par exemple une énergie propres mais pas renouvelable : elle est produite à partir de la fission de noyaux atomiques, qui créée de la chaleur qui servira à alimenter le réseau d’électricité. Cette énergie est extrêmement rentable car elle nécessite peu de matière initiale pour un rendement plus que satisfaisant. De plus l’émission de CO2 de l’énergie atomique est très faible par rapport à celle produite par le pétrole ou le charbon. Cependant, l’uranium et le deutérium nécessaires pour produire l’énergie nucléaires sont des ressources fossiles présentes en quantité limitée sur la planète. De plus, les déchets nucléaires qui résultent de la production d’énergie atomique sont peu voire très peu biodégradables : certaines substances radioactives dites “à vie longue” ne disparaissent qu’au bout de plusieurs millions d’années.

Energie hydrauliqueLe prix des énergies renouvelables

La deuxième limite est liée aux énergies renouvelables : le coût de mise en place des infrastructures nécessaires à la production de ces énergies est extrêmement élevé et nécessite un amortissement sur le long terme qui pose la question de la rentabilité économique comme écologique de ces sources d’énergie. Par exemple, pour produire de l’énergie hydraulique, il faut mettre en place des barrages qui représentent un investissement initial considérable et un coût d’entretien assez important, sans compter la destruction des villages des vallées situées en amont et l’inondation de la faune et flore endémiques.

Même s’il est important d’engager des capitaux dans des projets qui seront bénéfiques à long terme pour l’économie et le bien-être de nos sociétés, il est crucial de mesurer l’impact négatif de certaines des infrastructures nécessaires à la production d’énergies renouvelables. Les panneaux solaires pour particuliers, par exemple, représentent un coût initial trop important, et une rentabilité souvent à demi-mesure, alors que leur fabrication est polluante et qu’il est difficile de les recycler. Si les effets positifs sont présents, ils sont annulés parfois par la masse des capitaux nécessaires à amortir leur production : on dépense alors beaucoup d’argent pour une production très faible d’énergies vertes.

 

En résumé

Il n’existe pas de solution parfaite au problème de la pollution énergétique. La voie des énergies renouvelable est un pis-aller qui encourage une production raisonnée d’énergie, et nous pensons à ce titre qu’elle doit être encouragée.

Beaucoup de fournisseurs d’électricité comme Enercoop ou Lampiris proposent des offres d’électricité destinée aux particuliers qui pour chaque kilowatt Heure d’électricité consommée reversent dans le réseau national une quantité équivalente d’électricité “verte”, c’est-à-dire produite à partir de ressources renouvelables.

Pour vous aussi changer de fournisseur ou d’offre d’électricité, et vous engager ainsi pour l’avenir de nos enfants, rendez-vous sur le site  http://www.fournisseur-energie.com et participez dès maintenant à la mutation profonde de notre écosystème.

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