Fin avril, le Comité Interprofessionnel du vin de Bordeaux, le CIVB, s’est affirmé en faveur d’une « sortie de l’usage des pesticides ». Même si aucune date n’a été avancée, c’est un bon début pour la filière viticole bordelaise. Cette dernière connaît une grande pression des riverains et des associations  qui dénoncent les effets toxiques d’herbicides et fongicides de synthèse sur la santé et l’environnement.

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Une réelle volonté de la part du CIVB.

En effet, Bernard Farges,  président du CIVB a affirmé il y a peu que la « filière des vins de Bordeaux, dans son intégralité, a les mêmes attentes que les associations qui nous interpellent. Oui, la filière des vins de Bordeaux a pour objectif la diminution forte, voire la sortie de l’usage de pesticides ». « Nous avons un objectif commun avec nombre d’associations nous interpellant sur le sujet, a-t-il assuré lors de l’assemblée générale du CIVB à Bordeaux. Notre chemin pour y arriver peut être différent de celui réclamé par ces associations. Toutefois, l’objectif est commun. Cet objectif ne sera pas atteint en opposant les modèles, qu’ils soient conventionnels, certifiés, bio ou encore biodynamie. Les solutions seront diverses et complémentaires. » Cependant, cet objectif ne sera pas rempli dans les prochains mois. C’est un long travail qui nécessite des engagements sur du court, moyen et long terme de toute la filière viticole.

A noter que pour l’instant la France est le second plus gros consommateur, au niveau européen, de pesticides juste derrière l’Espagne. La Gironde, est le plus grand département viticole en France et même si la viticulture ne représente que 3% des surfaces agricoles françaises, elle consomme 20% des pesticides.

 

Vers de nouvelles pratiques de productions

Mais bonne nouvelle car il existe déjà différentes pratiques de production pour éviter l’usage abusif des pesticides comme les vins certifiés, bio et biodynamique.

Pour information la viticulture biodynamique est apparue en Alsace en 1925 et conquis petit à petit de nouveau producteur.

Cette technique de production consiste à réhabilité, dynamiser et intensifier la vie organique dans le milieu dans lequel vit la vigne, c’est-à-dire favoriser les échanges entre la vigne et son environnement : l’air et la terre. Cette pratique cherche à renforcer la vitalité et la résistance des plantes et par conséquent diminuer voir supprimer l’usage des pesticides. Ainsi le sol n’est plus uniquement le support de la vigne, mais devient une réelle source d’énergie.

 

Source : http://bit.ly/27711ZD

http://bit.ly/1VBGfNZ

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