L’organisation de protection de l’environnement WWF s’est penchée sur l’impact de grandes entreprises sur plusieurs matières premières renouvelables et leurs changements à faire en matière de consommation.

@WWF

 

WWF a décidé de publier une liste pour faire réagir les grandes entreprises françaises comme l’explique Pascal Canfin, directeur général de WWF France « Si les entreprises leaders dans leur secteur ne bougent pas, rien ne changera en matière de lutte contre la déforestation et la surpêche notamment. »

Afin de dresser une liste des 25 grandes entreprises françaises qui doivent changer leurs habitudes de consommation, WWF a calculé l’impact de chacune d’elle sur les matières premières renouvelables suivantes : bois, pâte à papier, soja, huile de palme, bœuf, crevettes, thon, poisson blanc, produits laitiers, canne à sucre, coton, saumon d’élevage, poisson d’alimentation et l’hévéa.

Suite à cela un tableau a été publié sur lequel nous pouvons constater que six grands groupes de distributions exploitent chacun 14 des 15 ressources analysées.

Ecosystème planète consommation ressources naturelles

Source : @WWF

Cependant, WWF ne nous apporte pas que des mauvaises nouvelles à travers cette enquête puisqu’elle a aussi pu observer certaines entreprises qui démontrent une réelle volonté de s’engager dans une démarche positive.

Vers un changement de mode de production ? 

Prenons en premier l’exemple de Michelin qui s’est associé aux côtés de WWF dans un marché durable de l’hévéa, plante dont est extrait un latex pour être transformée en caoutchouc. Ces deux partenaires travaillent actuellement pour développer une filière de caoutchouc naturel responsable au niveau international. Le but de cet engagement ? Lutter contre la déforestation en Indonésie principalement.

Michelin n’est pas la seule entreprise à faire des efforts, puisque Carrefour commercialise plusieurs références de poissons qui ont le label MSC.

Ce label repose sur trois principes qui prouvent que la pêche est issue d’une pêcherie durable et bien gérée.

  • Principe 1 : pérenniser les stocks de poissons. C’est-à-dire que la pêche se situe à un niveau qui assure la pérennité des populations de poissons.
  • Principe 2 : minimiser l’impact environnemental. Pour cela les activités de pêche doivent être réalisées de façon à maintenir la structure, la productivité, la fonction ainsi que la diversité de l’écosystème.
  • Principe 3 : appliquer un système de gestion efficace. La pêcherie doit alors respecter les lois en vigueur et doit avoir un système de gestion lui permettant de s’adapter aux différents changements.

Espérons que ces deux géants de l’industrie française inspirent les autres entreprises françaises et internationales sur les bonnes pratiques à adopter pour consommer mieux et protéger notre écosystème.

 

Sources : http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20160420.OBS8932/destruction-des-ecosystemes-les-25-entreprises-francaises-qui-doivent-changer.html

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