Les villes électriques sont elle l’avenir?


A l’heure où les préoccupations d’ordre environnemental retentissent et attisent les passions aux quatre coins de la planète…L’idée d’une migration de la ville actuelle (marquée par un inquiétant niveau de pollution) vers une ville électrique s’invite de plus en plus à l’ordre du jour des débats socio-politiques, tant en France que partout ailleurs. Il faut souligner en effet que la pollution dans nos grandes villes a atteint des seuils critiques comme on peut en observer les conséquences à Tokyo, New-York, Pekin et Mexico, etc.

Au rang des principales causes de cette décadence environnementale, il y a tout particulièrement les transports qui en Europe, représentent presque 22% des émissions de gaz à effet de serre. En d’autres termes, ils constituent la première source de pollution au monde, juste après le secteur de la production énergétique.

La mobilité électrique au cœur de la construction des villes électrique – un enjeu de taille pour la France

S’il n’y a pas de doute que les villes électriques constituent l’alternative idéale dans un futur plus ou moins proche, face à la nécessité impérieuse de limiter ou de réduire le niveau de dégradation par l’homme de la planète…il reste, que l’on ne saurait véritablement envisager cette solution en occultant l’idée même d’une révolution écologique dans le domaine des transports.

Cette révolution écologique, il faut le reconnaître, a pris son élan depuis quelques années maintenant, avec l’amélioration permanente des véhicules mis sur le marché par les constructeurs automobiles, et qui tiennent compte notamment des préoccupations environnementales sus-évoquées. Les voitures électriques ont ainsi vu le jour dans cette mouvance, tout comme les voitures dites de la nouvelle norme Euro6, qui émettent vingt fois moins de particules que celles que l’on utilisait encore il y a de cela 20 ans.

Certes plus écologiques, les véhicules électriques ont cependant l’inconvénient d’être trop chers (surtout pour ce qui est de l’entretien). De plus, ils affichent une fiabilité relative, contrairement aux deux-roues électriques ou vélos électriques qui s’accommodent très bien au défi de la pollution urbaine et donc, à la perspective des villes électriques.

Mobilité verte ou « vélos électriques » pour une ville plus propre !

Le vélo électrique se positionne à coup sûr comme le moyen de transport le plus adapté dans les villes électriques, et ceci, pour au moins trois bonnes raisons :

D’abord, son existence implique nécessairement la réduction du besoin en kilomètres, du coup, on aura par exemple, des villes mieux pensées et conçues, ainsi que des services administratifs en ligne qui permettront de réduire les déplacements inutiles, etc.

Ensuite, cette solution va entraîner le développement des transports en commun ou le covoiturage, ce qui favorisera la réduction du besoin énergétique au kilomètre…

Enfin, le vélo électrique privilégie l’utilisation des sources d’énergie moins polluantes que l’essence et le diesel.

Relativement à ce dernier point, il faut dire que plusieurs villes qui se veulent électriques à l’avenir, s’engagent de plus en plus à bannir le diesel et l’essence de leurs moyens de transport : c’est le cas notamment de Paris qui a l’issu du sommet du Cities 40 tenu à Mexico, a pris l’engagement auprès d’autres grandes villes du monde, d’interdire l’usage des moteurs diesel d’ici 2025, et des moteurs à essence à l’horizon 2030.

 

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